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Bouygues Telecom vendra ses 15.000 antennes à Free

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Suite à l'offre de rachat déposée par le groupe Bouygues à Vivendi mercredi, Bouygues Telecom est entrée en négociation secrète avec Iliad pour lui revendre son réseau mobile. Un accord de négociation exclusive a été signé dans la nuit de samedi à dimanche. Le JDD a dévoilé en exclusivité les termes d'une négociation secrète entre Bouygues Telecom et Iliad pour la revente du réseau mobile du premier au second. Durant trois jours et trois nuits, les deux opérateurs ont négocié secrètement pour aboutir à un accord de négociation exclusif pour l'acquisition par Iliad des 15.000 antennes-relais de Bouygues Telecom, ainsi qu'un portefeuille de fréquences, dont une partie en 4G, permettant à Iliad de devenir un opérateur de réseau national. Le montant de la négociation pourrait monter jusqu'à 1,8 milliards d'euros. Olivier Roussat, PDG de Bouygues Telecom, a annoncé que l'accord prévoyait que Free reprenne ses 15.000 antennes, mais qu'il souhaitait les entretenir lui-même. De son côté Olivier Roussat tient à conserver les 1200 emplois qui sont affecté à l'entretien des antennes. Cette accord est bien entendu conditionné au fait que Bouygues Telecom acquiert SFR. Bouygues Telecom a déposé un dossier mercredi dernier, valorisant SFR à 14,5 milliard d'euros. Avec cet acccord, le groupe Bouygues lève le principal frein à un accord de l'autorité de la concurrence. Martin Bouygues avait déjà donné des garantis sur l'emploi et avait affirmé qu'il n'y aurait aucun plan social que ce soit en départ contraint ou en départ volontaire. Il avait également donné des garanties sur l'investissement en doublant le montant des investissements à 400 millions d'euros par an dans la fibre. Il semblerait que tous les clignotants soient au vert pour une acquisition de SFR par Bouygues Telecom. Les différents obstacles sont levés, et la Bourse, mais également le PDG d'Orange, Stéphane Richard, et Arnaud Montebourg, ministre du redressement productifs, se disent favorable au dossier de reprise par le groupe Bouygues. Le ministre met toutefois ses conditions : "zéro plan social, zéro plan de départs volontaires, zéro licenciement. Et engagement de patriotisme économique, c’est à dire cotation à la Bourse de Paris, siège social en France, recherche et developpement en France, relocalisation de call-centers et achat des équipements télécoms chez le français Alcatel.", at-'il déclaré dans une interview au Parisien. Si la fusion Bouygues Telecom-SFR a lieu, la France reviendrait à 3 grands opérateurs mobiles, avec un acteur majeur, Bouygues à 32 millions de clients, puis Orange avec 27 millions et enfin Free avec 7,2 millions. Concernant les craintes de voir les prix des abonnements monter, Olivier Roussat affirme que ces accords devraient permettre d'abaisser les coûts, avec une guerre des prix qui devrait se poursuivre.